Série de 50 dessins réalisés entre le 22/03 et le 10/05/20, un par jour.
Pendant son confinement dans l’appartement familial, Silvia Velázquez avait continué à travailler sur la peur. Sujet qu’elle traitait depuis quelques mois.
Une des pièces, réalisée le 6 janvier, parlait déjà de la peur à l’isolement. C’est elle qui sert de point de départ pour les petits formats dont Silvia, depuis le 22 mars et jusqu’au 10 mai 2020, en a produit un quotidiennement. À travers ses dessins, assez différents du reste de son travail tant par l’irrégularité des lignes ou par l’impulsivité de la composition, l’artiste veut nous transmettre son vécu pendant ce temps si bizarre. Ce qu’au début était ressenti comme de l’impuissance, manque de temps, d’espace et d’outils pour travailler, s’est métamorphosé en un désir d’adaptation et de résilience.
Chacun des cinquante dessins a comme titre sa date de réalisation devenant une sorte de carnet intime pour l’artiste.