Enfermée dans un petit appartement humide sans lumière du soleil à Buenos Aires… Le confinement est strict. Il commence à faire froid et l’hiver trace son entrée. Le dessin devient un trait de survie pour s’échapper de cette privation de liberté. Les couleurs permettent à la tête de voyager et sortir de ces quatre murs. Les mouvements permettent au corps de ne pas s’oxyder. Isolation sociale et confrontation profonde avec soi-même sont au menu. Le dessert du jour ? Plus d’argent cash pour s’acheter à manger, tout est fermé… et puis la ville se réanime un peu, juste pour nous donner un souffle d’air avant de retourner dans un confinement plus strict.