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"NOLI ME TANGERE"

Dans le silence du confinement, entre mes plongées amoureuses dans l’histoire de l’art et… le rangement de la chambre d’enfants, ce travail est sorti comme une évidence!
L’insouciante Barbie est devenue symbole de la mondialisation frénétique, de la beauté toc et des mensurations standard… symbole unique de la société de consommation.
L’obsession sanitaire d’éliminer le toucher - ce précieux liant social - a fait le reste: chacun reste « cloitré » dans son cylindre de verre.

2020
Diana Rachmuth


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Dans ce contexte, l’appropriation d’œuvres d’art célèbres est devenue un acte de création ludique sans limites. Même le titre de la série : "NOLI ME TANGERE" est à son tour une irrévérencieuse appropriation!
Je tiens à mentionner que ce travail a été exécuté dans la frénésie de l’urgence, avec les modestes outils du bord: reproductions, mises en scène, téléphone portable, Photoshop! Je le considère un avant-projet que je compte développer et mettre techniquement au point sous la forme d'une installation urbaine.

Kunstwerk(e)

"NOLI ME TANGERE" (2020)
Rachmuth Diana
Installation
Avant projet - à développer
Appropriations de peintures célèbres, mises en contexte contemporain pour décrire les sensations de peur, d'enfermement et de rejet de contact produites par la période de confinement.
Personnages solitaires et apeurés, chacun enfermé dans son cylindre de verre; par contraste, mondialisation, insouciance et beauté standard à extérieur; le tout perçu à travers une sensibilité féminine.

Cette installation aurait encore plus d’impact à l’échelle urbaine - sous la forme d’un groupement de cylindres d’affichage situés dans une place piétonne. Dans ce cas, les matériaux, les moyens de réalisation ainsi que les prix seraient à étudier.

cylindres de verre, photos, poupées barbie
mixte: installation/photo
variable, en fonction de la solution finale choisie
variable - plusieurs possibilités

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