Du 12 mars au 15 juin, confinée à mon atelier, je me suis immergée dans l'expérience de ce TEMPS particulier.
J'ai relevé quotidiennement les couleurs du paysage au-delà des LIMITES de déambulation autorisée.
Pour chaque nuance une ligne d'aquarelle dans mes carnets d'ateliers (25x21,5).
Avec près de 450 relevés pour cette période, j'ai rendu compte du passage du temps sur la nature.
La pollution baissait, la lumière se purifiait, changements si subtils que seul les relevés quotidiens m'ont permis de mesurer.
Dans un JOURNAL DE CONFINEMENT, j'ai noté mon expérience du temps, celui qui passe, pèse ou libère, celle du silence choisi.
A chaque jour une page pour mettre en mots l'expérience subjective et une page où noter en couleurs l'expérience objective du monde vu de ma fenêtre.
Pendant le déconfinement, en plus des relevés j'ai produit une page par jour avec les couleurs du petit matin et celles du soir, limites du jour aux limites du paysage - 35 aquarelles.